Plate-forme : PC
Etat du jeu : Disponible
Date de sortie française : 21 octobre 2005
17 octobre 2005 (USA)
Développeur : Monolith Productions
Editeur : Vivendi Games
Site officiel :
http://learn.whatisfear.com/Une unité paramilitaire inconnue investit en force un complexe aérospatial de plusieurs millions de dollars. Ils prennent en otage le personnel du building mais n’ont aucune revendication. Le gouvernement envoie ses troupes spéciales mais perd le contact lorsqu’un étrange signal interrompt les communications. Quand l’interférence s’estompe quelques instants plus tard, l’équipe a été littéralement détruite. La vidéo live offre un spectacle déroutant : une vague de destruction inexplicable déchire les soldats avant même qu’ils aient le temps de réagir.
En tant que membre de F.E.A.R. unité d’élite crée pour faire face aux situations comme celle-ci, les objectifs de votre mission sont clairs : Eliminer les terroristes à n’importe quel coût. Déterminez l’origine du signal. Et contenir la crise avant qu’elle ne dérape un peu plus hors de contrôle.
Pour cela, commencons par ce qui fait la différence entre F.E.A.R et un autre FPS.
La claque !
Tout d’abord, on voit ses pieds et son ombre. Certes, The Chronicles of Riddick proposait aussi ce genre de chose, mais là, on dépasse vraiment tout ce qui a été fait précédemment : on peut donner des coups de pied, taper du pied, sauter sur un adversaire… bref, on a un vrai corps. Au passage, la présence d’une ombre du héros parfaitement réalisée peut, dans certains couloirs, vous donner la chair de poule, tant on est peu habitué à voir sa propre ombre dans un FPS
Ensuite, ce qui est sympa dans F.E.A.R, c’est que l’on peut tout casser : faire des trous dans les murs, faire exploser des caisses, des bidons, des vitres… le tout avec à chaque fois une physique d’une réalité déconcertante. Half-Life 2 propose un moteur physique (le même Havok2 d’ailleurs) capable des mêmes prouesses, dites-vous ? Essayez de faire un trou dans un mur avec Gordon Freeman ! De plus, les éclairages étant totalement en temps réel, l’explosion d’une caisse à proximité d’une lampe suspendue créé une ambiance jamais vue auparavant.
Enfin, l’incorporation du Bullet Time en multi marque un véritable effort d’innovation de la part de Monolith.Dans le niveau se trouve ainsi un dispositif de Slow Motion, dont une seule personne peut s’équiper. La personne en question devient alors une sorte de gyrophare, mais peut, par intermittence, déclencher le SlowMotion. A ce moment là, tous les joueurs de la map voient leurs capacités réduites (vitesse, réaction, fréquence de tir…), tandis que l’unique possesseur du dispositif de SlowMotion conserve ses aptitudes habituelles. Tous les joueurs bénéficient en revanche des effets du Bullet Time : un radial blur du plus bel effet, des traces de balles en apesanteur… un peu comme dans Max Payne 2, mais en mieux.
Les graphismes
Visuellement, c’est une bonne claque, même avec une machine bonne sans être excellente (Nvidia 6150 le, AMD ATHLON X2 4200+ 2.2ghz/core, 2 Go DDr2). Graphiquement, c’est vraiment superbe, voire même un peu trop : les murs semblent avoir été lavés à l’eau de Javel et les reflets sont parfois un peu exagérés
La gestion des lumières est au niveau de celle de Doom 3, les shaders DirectX 9 sont parfaitement programmés et l’ensemble donne une ambiance excellente.
Enfin, le système de particules est de très bonne facture, à l'exception d'une fumée, apparemment volumétrique, qui paraît un peu trop dense. Mais c’est un détail.
Le Gameplay
Pour revenir à ce qui était évoqué plus haut, l'existence du corps du joueur en tant que tel ajoute une dimension au FPS. Le coup de pied Kung Fu fait office de fatalité à la Mortal Combat, et on en vient presque à jouer à Léon dans les couloirs sombres des maps. Les armes sont bien équilibrées et, contrairement à un Counter Strike où cela est tout à fait possible, il est vivement recommandé de ne pas trop tirer en courant : votre précision en prendrait un sacré coup.
Concernant le netcode, rien à dire. Le jeu tourne parfaitement en multi et gère parfaitement le moteur physique
Le Son
De nouveau, une claque. L’ambiance sonore est tellement bluffante (surtout en 5.1) que l’on a des scrupules à laisser ses douilles par terre. Il faut vraiment l’entendre pour y croire.
Conclusion
La conclusion est brève : quand on a eu la chance d'essayer F.E.A.R, on a de fortes chances d'attendre la sortie du jeu de pied ferme. F.E.A.R s'annonce en effet comme le genre de jeux capable de déclencher à lui seul l'investissement dans une nouvelle carte graphique.
Et puis aussi bientot un expansion pack qui vas sortir pour F.E.A.R avec de nouvelles missions et armes !
Cote: 9/10